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L'AVISO DES ASSOS - SEMAINE 16 – NEWSLETTER DU CESM

C.E.S.M.

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23/04/2022

Le CESM, Centre d’Études Stratégiques de la Marine, nous a fait parvenir sa Newsletter de la semaine 16 de 2022.



Nous vous faisons donc partager ces informations concernant plus particulièrement la Marine Nationale.



L'ACTU MARINE SEMAINE 16

 



 




L'actu de la semaine

 

Chers amis de la Marine,

Voici votre newsletter de la semaine 16 !


 

Le CESM a le plaisir de vous présenter...




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ACTUALITÉS MINISTÈRE DES ARMÉES


Les Invictus Games reviennent !

La cinquième édition des Invictus Games a eu lieu du 16 au 22 avril à La Haye, aux Pays-Bas. Cette compétition sportive internationale a rassemblé plus de 500 militaires et anciens combattants blessés ou en situation de handicap. Cette année, une vingtaine d’athlètes ont fièrement porté les couleurs françaises. Reportés du fait de la crise sanitaire, ces jeux furent l'occasion de mettre en lumière la reconstruction par le sport à travers le dépassement de soi, la cohésion et la persévérance.

Voir le site officiel des Invictus Games



ACTUALITÉS MARINE NATIONALE


CLEMENCEAU 22 – Bilan du déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée pour la sécurité de l’Europe

Déployé en Méditerranée du 1er février au 7 avril dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, le Groupe aéronaval (GAN) a participé à l’appréciation autonome de situation de la France dans tous les milieux, a opéré dans le cadre de l’opération CHAMMAL et contribué à la sécurité de l’Europe, aux côtés des alliés de la France.




De façon permanente, le GAN a contribué à l’appréciation autonome de situation de la France, dans tous les milieux, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale, des Balkans au Levant en passant par le flanc est de l’Alliance et la mer Noire. Pour couvrir ce vaste espace, le porte-avions Charles de Gaulle a parcouru près de 30 000 kilomètres et les 6 hélicoptères de la force ont réalisé plus de 500 heures de vol.
 
Jusqu’au 3 mars, le GAN a été engagé pour la 7e fois dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE. Plus de 70 missions aériennes ont été réalisées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, soit plus de 400 heures de vol pour différents types de missions : défense aérienne, appui feu aérien, commandement et contrôle, guet aérien, missions de renseignement et activités de formation au profit des forces armées irakiennes (notamment les contrôleurs tactiques).
 
Le GAN permet aussi d’apporter un appui opérationnel aux unités alliées présentes dans la région méditerranéenne. Ainsi, alors que la Russie déploie un volume inégalé de forces navales et aériennes en Méditerranée, le GAN a contribué à l’analyse de leur posture et de leurs intentions. Il a toujours préservé sa liberté d’action et a affirmé l’attachement de la France à la liberté de circulation en mer et dans les airs.
 
Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le GAN a été repositionné en Méditerranée centrale pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe. Dans ce cadre, les aéronefs du GAN – Hawkeye et Rafale Marine - ont mené des missions de défense aérienne et de surveillance au-dessus de la Roumanie et de la Bulgarie. Une mission de réassurance a également été conduite dans l’espace aérien croate. Parallèlement, ils contribuaient à la mission EUFOR ALTHEA, en Bosnie-Herzégovine, en assurant des vols de surveillance. .
 
Le GAN a conduit ses opérations en intégrant tout au long de son déploiement une frégate américaine, une frégate grecque et un détachement d’hélicoptères belge. La dégradation de l’environnement international a fortement renforcé la coopération du GAN avec ses partenaires européens, de l’OTAN ou du sud du bassin Méditerranéen, par l’intégration d’officiers de liaison, des préparations communes à l’engagement, mais aussi par du soutien logistique. Fédérateur, le GAN donne corps à la capacité de la France à la projection et à l’intervention en commun, illustrant le haut niveau d’interopérabilité et de confiance entre les marines alliées, gage d’efficacité dans la sécurisation de l’Europe.
 Le groupe aéronaval a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission. Après son retour à quai, le groupe aéronaval est en alerte, en mesure de participer à l’effort militaire français, en soutien de l’Alliance ou dans un cadre national. Toutes les unités le composant restent en alerte dans leurs bases respectives et sont parées à appareiller sur court préavis si la situation le nécessitait.



 

                               

 



COLD RESPONSE 2022 - Le porte-hélicoptères amphibie Dixmude certifié aux opérations en Arctique

Le 1er avril s’est achevé l’exercice multinational de l’OTAN COLD RESPONSE 2022 (CORE 22). Débutée le 14 mars, cette manœuvre interalliée organisée par la Norvège a mobilisé plus de 30 000 militaires venus de 27 nations. CORE 22 visait à renforcer les capacités des armées alliées et partenaires à opérer ensemble dans des conditions climatiques exigeantes face à un adversaire de puissance équivalente.
 
 
 
Le scénario de cet exercice de grande ampleur consistait en une invasion de la Norvège. Conformément à l’article 5 de la Charte de l'Alliance, tous les pays alliés et partenaires intervenaient au profit du pays agressé.
 
Une partie du dispositif français était armé par le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude – avec à son bord un Groupement tactique embarqué (GTE) et un détachement d’hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) – la frégate multi-missions Languedoc et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Sous le contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM), la force navale a conduit des exercices multi-luttes, allant de la lutte antisurface et anti-sous-marine à la guerre des mines.
 
Dans son volet amphibie, CORE 22 avait pour point d’orgue le débarquement de troupes françaises, néerlandaises et américaines. 800 militaires, dont 300 Français du GTE ont été projetés sur la plage norvégienne Red Beach, au cours d’une opération complexe menée dans des conditions climatiques exigeantes, où la collaboration interalliée et interarmées était primordiale. Plus d’une centaine de manœuvres amphibies ont été réalisées par les engins de débarquement de la flottille amphibie, telles que la reconnaissance conjointe de plage ou la récupération des engins amphibies français à bord du radier du bâtiment amphibie néerlandais Rotterdam. Ces entraînements ont renforcé l’interopérabilité des deux marines. À terre, le GTE français a mené une offensive contre les forces adverses, appuyé par les Cougar et Gazelle du détachement ALAT embarqué à bord du PHA Dixmude, soulignant le caractère éminemment interarmées de cet exercice.
 
En prenant part à CORE 22, les armées françaises réaffirment leurs capacités à combattre dans des conditions difficiles et à engager des forces sous court préavis dans un environnement interallié.

Les SEALS en entraînement sur la BAN d’Hyères

Le 23 mars 2022, à la tombée du jour, c’est un son de moteurs inhabituel qui a fait tendre les oreilles du personnel présent sur la Base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères.

Deux V-22 Ospreys de l’US Air Force se sont posés sur le tarmac de la BAN. Ils transportaient à leur bord un détachement du 7 Special Operations Squadron, une unité des forces spéciale américaines. Ces appareils et ce détachement de Navy SEALs sont arrivés tout droit de Mildenhall, au Nord-Est de Londres, en Angleterre.
 
Ce détachement est venu une semaine entière pour mener des entraînements. Plusieurs vols, de jour comme de nuit, ont eu lieu sur toute la semaine au profit de l’entrainement interalliés. En effet, grâce à sa situation géographique stratégique et du fait qu’elle soit la seule BAN de la façade méditerranéenne, la BAN d’Hyères est un véritable carrefour interarmées et interalliés.
 
La base accueille régulièrement les appareils de l’armée de l’Air et de l’Espace ainsi que ceux de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). Elle accueille également des aéronefs des nations alliées tels que des C130 portugais, des NH90 hollandais, des C160 allemands ou encore des Falcon belges et plus récemment, les V22 Ospreys américains.



VIVEZ MARIN

 

Cinq mers, quatre continents, deux frères, un engagement : portraits-croisés sur la mission Jeanne d’Arc 2022

Déploiement opérationnel de longue durée d’un groupe amphibie, la mission Jeanne d’Arc est également une mission de formation pour les officiers-élèves, futurs cadres dans la Marine nationale.

L’édition 2022 de la mission Jeanne d’Arc emmène les équipages du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et de la frégate de type La Fayette Courbet (FLF) aux confins de quatre continents et cinq mers de la Méditerranée jusqu’à l’arc antillais en passant par les océans Indien et Atlantique.

Au cœur de cette aventure, deux frères aux parcours différents se sont retrouvés à bord du PHA Mistral : instructeur et officier-élève de l’Ecole d’application des officiers de Marine, rencontre avec le lieutenant de vaisseau François-Xavier et l’enseigne de vaisseau Luc-Henri.


 
Quel est votre parcours dans la Marine ? Comment êtes-vous devenus officiers ?

François-Xavier : J’ai emprunté la « voie classique » pour devenir officier. Après ma formation à l’Ecole navale, j’ai réalisé la mission Jeanne d’Arc en 2013 où je me suis spécialisé dans la filière énergie. A la suite de ma formation, j’ai été affecté en outre-mer avant d’être responsables des installations aviation à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle. En 2018, j’ai eu l’opportunité d’effectuer une deuxième mission Jeanne d’Arc à bord du PHA Dixmude. C’est durant cette mission qu’est née l’envie de devenir instructeur. Après une école de spécialisation dans le civil et une affectation sur un patrouilleur de haute-mer (PHM), je suis arrivé sur la mission Jeanne d’Arc 2022 pour intégrer le Groupe école d’application des officiers de marine (GEAOM) en tant qu’instructeur.

Luc-Henri : Par rapport à mon frère, j’ai choisi de prendre une autre voie pour devenir officier. Formé à l’Ecole de Maistrance, j’ai toujours eu pour projet de devenir atomicien sur un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Connaissant les possibilités de devenir officier par des voies alternatives autre que celle de l’Ecole navale, je suis passé par une première formation technique délivrée par l’Ecole de Maistrance avant de passer le concours d’officier de marine sous contrat (OMSC). Officier-élève, j’effectue la mission Jeanne d’Arc après six mois de cours passés à l’Ecole navale.

Comment expliquez-vous cet engagement commun ? Avez-vous eu des réactions particulières autour de vous ?

F-X : Si l’engagement en tant que marin n’est pas historique dans la famille, notre père nous a néanmoins montré la voie. Lui-même marin, il nous a transmis le goût pour l’institution.

L-H : Pour ce qui est de l’engagement, il s’explique sans doute aussi par notre lien à Toulon, ville phare de la Marine nationale et le souffle de l’aventure qui s’y installe. Alors forcément, lorsque l’on apprend que l’on va se retrouver, nous n’avons pas été avare de réactions, à commencer par nos proches. Nous étions ravis de l’apprendre, c’est tout de même exceptionnel de passer une mission sur le même bâtiment avec François-Xavier en tant qu’instructeur et moi en tant qu’officier-élève. Durant les cinq mois, je le verrai comme un supérieur et l’appellerai par son grade comme mes camarades de promotion.

Vous vous étiez déjà croisés durant vos précédentes affectations ?

F-X : Pas directement. Lui étant dans la « sous-marinade » et moi en tant que « surfacier », nous n’avions pas forcément eu l’occasion de nous croiser. En revanche, nous avons de nombreuses connaissances en communs et avons eu, par leur biais, des échos de l’un et de l’autre.

L-H : Effectivement, nos spécialités nous éloignent. Par ailleurs, il est assez rare que des frères soient affectés dans une même unité. C’est vraiment le fruit du hasard qui nous a fait nous retrouver le temps d’une mission.

Auriez-vous une anecdote autour de cette mission commune ?

F-X : Peu avant l’appareillage, un maître-principal que j’avais connu en outre-mer a cru me reconnaître en la personne de mon frère, quelques mauvaises diffusions de la passerelle à l’appareillage … une petite foule de détails cocasses !

L-H : On me demande souvent si ce n’est pas bizarre d’avoir son frère comme instructeur. Je réponds non, il n’y a pas de différence entre l’instructeur et le grand frère qu’il est. En tant qu’aîné de la famille, il a toujours été le chef de ses cadets !



  



ACTUALITÉS DU CESM

 

PERISCOPE - Épisode 5 | Grands fonds marins : 20 000 défis sous les mers

Seuls 2% des fonds marins sont connus avec précision. Les ressources qu’ils renferment et leur intérêt stratégique croissant en ont cependant fait des terres de conquête où, comme dans les autres espaces communs, s’exprime la compétition entre grandes puissances.
Le CESM, au travers de ce podcast vous propose ainsi de lever le voile sur les enjeux des fonds marins, les tensions qui s’y opèrent et la nécessité qu’a la France d’y investir pour préserver ses intérêts vitaux.

L’épisode est à écouter sur la plateforme d’écoute de votre choix : https://linktr.ee/Periscope_CESM ou en flashant le QR code ci-dessous à droite.

ECHO - Épisode 18 | La mer d'Azov : clé des enjeux stratégiques russo-ukrainiens

Il y a quelques semaines encore, la mer d’Azov était inconnue de beaucoup. Le conflit en Ukraine et les durs combats qui se déroulent sur son littoral, à Marioupol et à Berdiansk notamment, l’ont mise en quelque sorte au centre de l’actualité.

Mais pourquoi une aussi petite mer, guère plus grande que la Suisse, qui se situe au 68ième rang des étendues d’eau dans le monde, revêt-elle une telle importance ? Car pour la Russie, bien au-delà de la guerre actuelle, depuis des siècles, elle est un enjeu essentiel de sa défense.

Pour nous parler des enjeux de la mer d’Azov, nous recevons le professeur Martin Motte, spécialiste de stratégie navale, professeur à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, qui vient de publier un article à l’Institut de stratégie comparée, où il remet en perspective les enjeux stratégiques de cette région.

L’épisode est à écouter sur la plateforme d’écoute de votre choix : https://linktr.ee/CesMarine  ou en flashant le QR code ci-dessous à gauche.




 




Rencontre de l'Académie de marine - La révolution numérique des industries maritimes

Sous le haut patronage de
Monsieur Emmanuel MACRON
Président de la République


La révolution numérique des industries maritimes


Jeudi 30 juin 2022
 

Espace Conférences du salon Euromaritime

Parc Chanot, 114 Rond-point du Prado, 13008 Marseille 


INSCRIVEZ VOUS SUR : https://my.weezevent.com/la-revolution-numerique-des-industries-maritimes
 

Inscrivez-vous  au salon EUROMARITIME  pour  accéder à la salle de la Rencontre : https://www.euromaritime.fr/112/votre-badge

Accéder au site du centenaire :  https://www.lecentenairedelacademiedemarine.fr/index.php/fr/23-rencontres/31-rencontre-du-03-02-2022


Accueil à 14 heures - Début de la rencontre à 14h30

Application des règles sanitaires en vigueur 


Intervenants :

Mathieu de Tugny : Directeur Général Marine et Offshore, BUREAU VERITAS                   

Eric Papin : Directeur Technique et Innovation, NAVAL GROUP

Xavier Leclercq : Vice-President Ships, CMA-CGM

Christophe Avellan : Directeur-Adjoint, POLE MER-MEDITERRANEE

Erwan Jacquin : Président, IMPULSIA

Hervé Baudu : Professeur en chef à l’ENSM, de l’Academie de marine

Un représentant du Grand Port de Marseille 


Modérateur :

Jean Pépin-Lehalleur : Président de la section Sciences et Techniques de l'Académie de marine





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